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JACQUES GARCIA

En toute discrétion, le décorateur enchaîne les projets à Paris, Londres, New York. Fameux pour ses hôtels, il est aussi très demandé pour des maisons privées hors normes. Jacques Garcia travaille depuis 25 ans dans son agence située face aux Jardins des Tuileries avec une équipe de trente personnes. Fasciné par l’art du XVIIe et XVIIIe siècles, passionné par l’histoire, Jacques Garcia se fait l’ambassadeur du décor.

Pour le groupe Beaumarly, il a réalisé LE CAFÉ RUC. Situé en face de la Comédie Française et Jacques Garcia a pensé le restaurant comme « un foyer de théâtre », un lieu où l’on se sent bien, entre amis ou en famille. 


Lieu emblématique du Triangle d’Or, Jacques Garcia signe aussi pour le groupe Beaumarly le RESTAURANT MATIGNON : cottes de maille, miroirs et boiseries habillent les murs tandis que les lumières feutrées insufflent une modernité sensuelle et un raffinement insolent au lieu.

JEAN-PHILIPPE DELHOMME

À la fois illustrateur, auteur et blogueur, Jean-Philippe Delhomme a obtenu son diplôme à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs et a commencé très tôt à travailler avec la presse. Du Vogue anglais au Glamour Paris, cela fait aujourd’hui une trentaine d’années que l’artiste observe et croque avec flegme et humour le milieu de la mode et la société branchée de Paris et de New York. Chroniqueur de la culture contemporaine, Jean-Philippe Delhomme utilise gouaches et crayons de couleur afin de créer des images denses et colorées. Ses illustrations sont peu détaillées mais elles sont denses et posent le décor : l’artiste raconte des ambiances. Pour le Castel, Jean-Philippe Delhomme rend hommage à ce lieu mythique dans une fresque qui évoque la nuit parisienne, ses fantaisies, ses époques et le plaisir de la conversation. Cette fresque fait écho à l’endroit plutôt littéraire qu’était le Castel avec « des gens d’horizon très différents, des artistes et des écrivains(..) mais aussi des gens de gauche, des gens de droites, des navigateurs et des financiers. »

CHRISTIAN DE PORTZAMPARC

Christian de Portzamparc a rencontré Gilbert Costes pour la première fois en décembre 1985 et c’est peu de temps après qu’ils ont décidé de se lancer ensemble sur le projet du Café Beaubourg. Animé par l’ambition de pouvoir “faire exister un lieu pour lui même”, Christian de Portzamparc a dessiné, puis conçu et réalisé sur une année pleine le Café Beaubourg, grande salle traversante et réunissant trois rez-de-chaussées d’immeubles. Travaillant les matières et les couleurs mais aussi le mobilier et l’acoustique, Christian de Portzamparc mêle et déploie tous ses talents de peintre et d’architecte pour le Café Beaubourg. Aujourd’hui, son atelier composé d’une centaine de personnes mène des projets aux programmes et aux échelles variées avec un questionnement prédominant sur la ville et la structure urbaine. Christian de Portzamparc est aussi le premier architecte français à avoir reçu le Pritzker Prize en 1994, la plus haute distinction en architecture.

JEAN-MICHEL OTHONIEL

Familier du Café Beaubourg depuis la fin des années 80 lorsque tous les artistes se retrouvaient là-bas, face au Centre Pompidou, Jean-Michel Othoniel a niché ses Nœuds de Lacan, sculptures en bronze nickelé, dans les bibliothèques du rez-de-chaussée. Jean-Michel Othoniel aime travailler la matière de différentes manière : privilégiant les matériaux dont les propriétés sont réversibles, il commence son travail avec des matières premières telles que le souffre et le cuivre pour en observer les métamorphoses et les sublimations. C’est en voyage aux îles éoliennes en 1992 qu’il découvre le verre naturel des volcans et qu’il commence alors à en explorer les propriétés. Depuis, Jean-Michel Othoniel ne cesse de créer et d’exposer. Ses créations dépassent les commandes privées, la Mairie de Paris ainsi que la fondation Louis Vuitton lui laissent carte blanche lorsqu’ils lui demandent de moderniser la sortie du Métro Palais Royal. Son nom est alors à la bouche de tous les parisiens à la recherchent des dernières tendance design et c’est aujourd’hui à échelle mondiale que le nom de Jean-Michel Othoniel raisonne.

XAVIER VEILHAN

Artiste plasticien français au travail multiforme, Xavier Veilhan réalise des sculptures aux facettes polygonales questionnant la représentation universelle et les concepts de générique et d’industrialisation. Au delà du scanner 3D, l’artiste expérimente et utilise aussi de manière hybride l’installation, la peinture, la photographie et la performance… Alors étudiant, Xavier Veilhan fréquentait avec trac les lieux très emblématiques que sont les cafés Costes ou Beaubourg où l’on vient entre autre pour voir et se faire voir. Alors lorsque Thierry Costes lui a demandé d’intervenir au Café Germain, Xavier Veilhan a imaginé quelque chose d’ambitieux : tout comme les bâtiments qui se construisent autour d’un arbre, la statue de Sophie traverse deux étages, à la fois décorative, surprenante et imposante, elle crée un lien et s’intègre dans l’établissement.

JACOB & MACFARLANE

Lorsque Gilbert et Thierry Costes ont fait appel à Jakob et Mac Farlane pour le projet de création du restaurant GEORGES au sixième étage du Centre Georges Pompidou, les deux architectes, encore jeunes et méconnus du public, ont relevé le pari audacieux de faire exister le restaurant dans un lieu à forte personnalité contextuelle tout en gérant les 600 m2 de surface. Jakob et MacFarlane proposent un espace partagé en secteurs plus ou moins intimes avec des volumes aux morphologies fluides. Jakob et MacFarlane signent un projet qui joue et dialogue avec les contrastes : l’espace conteneur du Centre Pompidou et ses structures droites coexistent avec les alcôves organiques et légères qui créent l’espace interne du restaurant, l’espace même du Georges se confronte au paysage extérieur de Paris omniprésent et enfin la scénographie imposante du restaurant trouve un équilibre avec le design épuré de l’ameublement.

M/M PARIS

Le studio M/M a réalisé les logotypes de nombreux établissements du groupe, et notamment celui de Beaumarly.

M/M (Paris) est un studio graphique, association des deux artistes et graphistes français Michael Amzalag et Mathias Augustyniak. Ils sont graphistes, directeurs artistiques, auteurs de campagnes publicitaires mondiales pour des marques de luxe (Balenciaga, Calvin Klein, Jil Sander, Yohji Yamamoto, Stella McCartney, Louis Vuitton, etc.) ; réalisent des clips vidéo avec Björk, Benjamin Biolay (Padam…), Jean-Louis Murat ; conçoivent des affiches et des décors d’opéra ou de théâtre (Théâtre de Lorient, Théâtre National de Bretagne, Antigona de Tommaso Traetta ; La pluie d’été/Hiroshima mon amour de Marguerite Duras) ; créent des pochettes d’album pour Björk, Madonna, Étienne Daho, Mathieu Boogaerts, Benjamin Biolay, Vanessa Paradis etc. ; collaborent régulièrement avec des artistes contemporains (Philippe Parreno, Pierre Huyghe, Liam Gillick, Gabriela Fridriksdottir, François Curlet, Douglas Gordon, Inez & Vinoodh etc.) et des institutions artistiques (ARC/Musée d’art moderne de la ville de Paris, Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, Le Consortium etc.) ou s’associent dans divers projets novateurs (écharpes avec Kanye West, médailles avec la Monnaie de Paris4, etc.).

lls ont également assuré la direction artistique du magazine Les Inrockuptibles (Michael Amzalag, 1989-1990) ; eDEN/Fanzine House Stylé (1994-1997) ; Documents sur l’Art (1995-2000) ; Vogue Paris (2000-2002) ; le magazine français Purple (depuis 2006) ; Arena Homme+ (depuis 2007, G.-B.) et Interview Magazine (2009, E-U).

YORGO TOUPLAS

signe l’identité visuelle du restaurant LES JARDINS DU PRESBOURG, ouvert fin 2019.

Yorgo & Co est un studio de création multidisciplinaire fondé à Paris et dirigé par Yorgo Tloupas. L’équipe, dirigée par la directrice du studio et co-fondatrice Emmanuelle Beaudet, offre à ses clients dans tous les domaines des conseils en conception et en communication, équilibrant créativité et rigueur. Le studio travaille sur le paysage visuel collectif : logos, campagnes, contenu numérique, livres, signalisation, magazines, polices de caractères avec pour objectif de concevoir un avenir (meilleur) pour le public et les marques.

Yorgo Tloupas est un directeur artistique renommé et spécialiste du logotype qui travaille avec des marques de luxe, d’art, de mode, de sport, de médias et d’automobile. Auteur des dernières campagnes commerciales pour Omega et Loro Piana entre autres, il conçoit des identités visuelles pour des marques telles que Ricard, Martell, Artcurial, Lacoste et Hôtel de Crillon. En tant que directeur créatif de magazine, il a dirigé GQ France, Intersection, BeauxArts, Libération et bien d’autres. Il a lancé et dirige actuellement Vanity Fair France. Il enseigne la conception de logos à Penninghen, IFM, SciencesPo Paris et tient des conférences et des conférences dans le monde entier. Impliqué dès le départ dans les skis Black Crows, il accompagne la marque dans sa croissance, tant en tant qu’actionnaire qu’en tant que directeur du design.

OLIVIER GAGNÈRE

C’est en 1994 que Gilbert Costes fait appel à Olivier Gagnère et qu’il lui confie la décoration du CAFÉ MARLY au Musée du Louvre : le designer élabore alors l’ensemble des meubles et des luminaires de l’établissement avec une signature qui lui est propre. Olivier Gagnère propose une atmosphère fastueuse qui fait écho au Marly, à ses salon boisés et classés et à ces arcades majestueuses qui abritent la terrasse.

Artiste autodidacte et éclectique, Olivier Gagnère est à la fois verrier, céramiste, ébéniste, architecte d’intérieur, décorateur et designer. Né à Paris d’un père antiquaire en 1952, il se passionne pour les arts décoratifs et peu à peu son style néoclassique se démarque : nourrit par ses nombreux voyages dans le monde, le style de Gagnère est culturellement riche, éclectique et assumé. Il allie la modernité avec des techniques ancestrales et ses œuvres sont reconnues pour leur équilibre et leur originalité.

ROBERT STADLER

Robert Stadler et Thierry Costes ont commencé à travailler ensemble sur le Corso Trudaine : le designer a imaginé un bar surprenant, couleur corail et en décalage avec le style bistrot classique du lieu. Puis le designer a collaboré sur plusieurs adresses Corso : avec ses créations de lampes, Robert Stadler interroge le statut de l’objet lampe en tant que tel. En 2011, il dessine une chaise à la fabrication simplifiée et au coût de fabrication plus intéressant alors qu’initialement Thierry Costes lui proposait de customiser la chaise Thonet N°14.

Collaborant autant avec des artistes et des galeries d’art contemporain qu’avec des marques de luxe ou des produits de grande consommation, Robert Stadler efface toute hiérarchie entre les projets Duty Free – comme il les appelle – et les commandes industrielles ou publiques. Il interroge le statut de l’objet et explore l’espace d’exposition afin de déjouer les catégories habituelles entre art et design : Robert Stadler est un artiste multidisciplinaire.